Après avoir eu l’occasion de visiter Chiang Mai, je me dirige vers sa petite sœur, Chiang Rai. Je n’y reste qu’une journée entière, uniquement dans le but de découvrir le célèbre temple blanc de Chiang Rai et le moins connu temple bleu.
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Wat Rong Khun, le temple blanc
Situé à plus d’une dizaine de kilomètres de Chiang Rai, le temple blanc, aussi appelé Wat Rong Khun en thaïlandais, a été construit en honneur de l’ancien roi du pays par un des artistes les plus renommés de Thaïlande, à savoir Chalermchai Kositpipat.
Dès notre arrivée, on est bluffé par les hordes de touristes chinois les détails et les formes arrondies du temple blanc. On a du mal à croire que malgré la pollution et la pluie, le temple blanc puisse garder une telle blancheur au fil des ans ! En parlant de blancheur, celle-ci représente la pureté de la religion bouddhiste. Et une bonne partie du temple blanc est recouverte de petits miroirs pour refléter l’illumination.
L’entrée est payante pour les touristes étrangers, on doit donc s’acquitter d’un ticket au prix de 50 baths. Une fois à l’intérieur de l’enceinte, le seul moyen d’accéder au temple blanc est un pont étroit dont le début est bordé par un champ de mains et d’os qui représentent l’enfer.
Après avoir franchi le pont du Wat Rong Khun, on atteint la pièce principale du temple blanc. Comme pour tous les temples bouddhistes, il faut retirer ses chaussures avant d’entrer et petite particularité pour celui-ci, les photos sont interdites à l’intérieur ! Au fond de la salle, une grande statue de bouddha et un faux moine assis (enfin il me semble que c’était une statue de moine, elle était vraiment réaliste). Sur les murs tout autour de nous, des peintures très colorées qui sont propres au style de l’artiste (voir mon paragraphe sur le musée un peu plus bas).
Il y a aussi beaucoup de choses à voir en dehors de l’enceinte payante du temple blanc, comme par exemple ces arbres à vœux où on peut payer quelques dizaines de baths pour y poser sa propre feuille.
Ou ces crânes pendus de personnages célèbres de blockbusters, je n’ai pas trop compris la relation entre le bouddhisme et les films américains mais en tout cas, ils sont là !
Si vous cherchez les toilettes du Wat Rong Khun, elles sont facilement reconnaissables, il s’agit du seul bâtiment en or, puisque l’or représente le corps chez les bouddhistes.
Enfin, il faut savoir qu’officiellement le temple blanc n’est toujours pas terminé, l’artiste prévoit de faire un immense complexe autour du Wat Rong Khun et pense terminer tout ça en… 2070 ! Malgré tout, le temple blanc est un incontournable de Chiang Rai.
Accéder au temple blanc
Pour venir au Wat Rong Khun, le moyen le plus économique est de prendre un bus depuis la gare centrale de la ville pour 30 baths seulement et qui vous dépose à une centaine de mètres du Wat Rong Khun. Sinon comme d’habitude en Thaïlande il vous reste l’option du taxi ou du tuk-tuk. Pour le retour, l’arrêt de bus se trouve sur la route principale à côté du temple blanc mais il passe que quelques fois par jour donc personnellement j’ai opté pour un taxi collectif avec d’autres touristes pour 50 baths par personne, pas beaucoup plus que le bus.
Le musée consacré à Chalermchai Kositpipat
Juste en face du temple blanc se trouve un musée en l’honneur de l’artiste Chalermchai Kositpipat. On peut y apprécier de nombreuses œuvres de l’artiste, dont des tableaux vraiment… Particuliers. En tout cas moi qui ne suit pas trop « art » d’habitude, j’ai vraiment apprécié le style coloré et fantaisiste de Chalermchai Kositpipat.
Et vu que le musée est gratuit, pourquoi ne pas en profiter ? Pour illustrer, vu que les photos sont interdites à l’intérieur, j’ai pris en photo une reproduction qu’on trouve sur les brochures touristiques (ci-dessus).
Wat Rong Seua Ten, le temple bleu
J’ai failli le louper pour manque de temps mais j’ai finalement réussi à libérer quelques heures avant mon vol pour aller découvrir le temple bleu, ou Wat Rong Seua Ten en thaïlandais. Celui-ci est beaucoup plus récent que le temple blanc puisque sa construction s’est finie qu’au début 2016 !
De ce fait, il n’y aucun transport public pour y accéder et toutes les agences de voyage ne le proposent pas dans leur tour. Pourtant le temple bleu vaut franchement le détour donc n’hésitez pas à prendre un tuk-tuk ou un taxi pour découvrir le Wat Rong Seua Ten.
Déjà de l’extérieur, le bleu foncé mélangé au doré donne un rendu exquis. Les détails des dragons qui gardent l’entrée imposent le respect mais ce ne que le début…
Une fois à l’intérieur du Wat Rong Seua Ten, la décoration murale faite de peintures et de tableaux uniques nous transporte dans un autre monde. Comme à chaque temple, un bouddha assis nous regarde depuis le fond de la salle, mais c’est la première que j’en vois un blanc.
D’ailleurs, l’arrière du temple bleu n’est pas délaissé puisqu’on y trouve également une magnifique statue d’un bouddha blanc debout.
Le temple bleu de Chiang Rai était sans nul doute un de mes temples préférés jusqu’à maintenant, je pense qu’il sera difficile de trouver un autre temple aussi coloré et en bon état. En tout cas, il est l’heure pour moi de partir pour Bangkok pour découvrir une autre partie de la Thaïlande !