En avant pour un lieu inhabituel à Kyoto, la bambouseraie d’Arashiyama ! Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une immense forêt de bambous située à quelques dizaines de minutes du centre-ville de Kyoto. On peut y accéder en train ou en bus, pour ma part ce sera le bus !
A la sortie du bus, on est un peu perdu, il faut encore marcher 500 mètres pour trouver l’entrée de la bambouseraie d’Arashiyama, ne sachant pas quelle direction prendre, je me contente de suivre des canadiens qui parlaient français et qui se dirigeaient vers la célèbre forêt de bambous, après 10 minutes de marche, me voilà à l’endroit prévu !
On commence la visite par une petite forêt de bambous isolée, avec des jeunes bambous espacés les uns des autres. C’est rapide à faire (5 min) et pas forcément très intéressant, on tombe en revanche sur des petites choses insolites comme des couples japonais en pousse-pousse pour célébrer leur mariage ou encore des petites pierres taillées en forme de moines.
On sort de la partie isolée, on traverse une voie de chemin de fer et nous voilà dans le cœur de la bambouseraie d’Arashiyama ! Je demande dans quelle direction aller à un employé des pousse-pousse et celui-ci m’indique gentiment le chemin à suivre pour rejoindre l’artère principale de la forêt.
Au début de cette artère principale se trouve des petites constructions sur les côtés, des sortes de villes miniatures faites de bois et de pierres, c’est très sympa !
Et puis, quand on lève la tête, on aperçoit enfin la longue avenue qui nous attend, au milieu des milliers de bambous à la taille impressionnante ! Seul petit bémol dans l’histoire, pas mal de touristes, mais j’y suis allé assez tard dans la journée, pour y être seul ou presque, mieux vaut opter pour y aller de bonne heure, si possible à l’ouverture de la forêt de bambous de Kyoto.
Le chemin fait environ 500 mètres, c’est donc également assez rapide à faire, en 15-20 minutes c’est réglé, même en prenant le temps de faire des photos et en restant bloqué la tête en l’air pour avoir le tournis. A noter que si vous aller à la bambouseraie d’Arashiyama en couple, vous pourrez toujours en profiter pour graver votre amour sur les troncs des bambous comme beaucoup de jeunes japonais le font. (Même si d’un point de vue moral, c’est pas sympa pour les arbres, j’en conviens)
Mais n’ayez crainte, malgré la rapidité de la découverte, ce n’est pas la fin de votre visite dans le coin. En continuant notre avancée en direction du fleuve à proximité, on tombe sur le parc d’Iwatayama, où on peut pique-niquer et où, surtout, on peut apercevoir une centaine de singes (macaques) en liberté, et ce, peu importe la saison ! Il vous faudra toutefois être patient et discret pour les voir, ils sont assez timides et se cachent facilement dans la forêt touffue…
En revanche, soyez prévenu, si vous avez de la nourriture dans les mains, les singes seront peut-être tenté de venir vous la prendre… Méfiance, ça reste des animaux sauvages !
Enfin, pour les plus sportifs, on peut monter en haut du parc d’Iwatayama et admirer la vue sur le fleuve en contrebas, avec en prime une petite maison colorée au milieu des arbres, je ne sais pas vous mais j’y vivrais bien !
C’est ici que s’est terminée ma visite de la bambouseraie d’Arashiyama à Kyoto, mais j’en ai profité pour rejoindre tout de suite après le temple d’Horin-Ji à deux pas de là où a eu lieu la célèbre cérémonie des aiguilles brisées mais ça fera parti d’un article dédié à venir sous peu alors n’hésitez-pas à revenir régulièrement sur le blog ou à me suivre sur les réseaux sociaux !