Sans nul doute le sanctuaire shinto le plus connu du Japon, le sanctuaire Fushimi Inari Taisha à Kyoto, construit en 711, est une véritable institution pour les japonais… Et les touristes ! Souvent appelé “temple du renard” ou “sanctuaire au 10 000 torii”, Fushimi Inari Taisha est un endroit incontournable pour tout ceux qui veulent visiter Kyoto en hiver, ou en été. C’est donc tout naturellement que nous, l’allemand rencontré en auberge de jeunesse et moi, avons pris le direction du Fushimi Inari.
Sommaire
Le “village” au pied du Fushimi Inari Taisha
Il faut savoir que le sanctuaire Fushimi Inari Taisha s’étend sur toute une montagne de 870 000m² (c’est qu’il en faut de la place pour faire rentrer plus de 10 000 toriis). On commence donc par arriver à l’entrée principale, où on est directement mis dans le bain avec cet immense torii d’une quinzaine de mètres de haut, avec une autre porte imposante en arrière-plan qui symbolise l’entrée officielle du sanctuaire Fushimi Inari Taisha.
Juste derrière, on découvre un petit village rempli de temples et de boutiques. On est déjà émerveillé devant tant de couleurs et d’animation, les plus motivés lanceront une petite pièce en donation et pourront faire sonner les cloches en retour ou simplement prendre un des papiers qui prédisent l’avenir !
Évidemment, ce n’est que la partie cachée de l’iceberg. Direction les marches pour grimper au sommet du Fushimi Inari Taisha, mais attention, vous vous embarquez pour une à deux heures de marche minimum pour atteindre le haut du sommet Inari et ses 233 mètres.
Marcher au milieu des 10 000 torii du Fushimi Inari Taisha
A peine quelques minutes après avoir quitté le village, on atteint déjà les premières rangées de torii orangées, celles-ci sont assez petites mais l’effet “infini” que donne ces couloirs est impressionnant !
Les inscriptions qu’on peut trouver sur l’un des deux côtés des Torii sont, en général, les noms des donateurs qui ont offert le Torii en question au sanctuaire Fushimi Inari Taisha. Car oui, si le cœur vous en dit, vous pouvez débourser un prix entre 1000 et 10000 euros en moyenne (selon la taille) pour un Torii ! Bien sûr, on peut également se contenter des Toriis miniatures qu’on trouve tout le long du chemin pour une vingtaine d’euros.
Les temples du Fushimi Inari Taisha
Heureusement, les quelques heures de marche en plein milieu de la forêt ne sont pas monotones ! On trouve de nombreux temples à l’intérieur même du sanctuaire Fushimi Inari Taisha (probablement des centaines?). Chacun possède un nom propre et dans certains d’entre eux, vous pourrez acheter votre propre Torii miniature pour le poser ensuite dans le temple extérieur (ou le ramenez chez vous).
En passant, plusieurs choses à savoir concernant l’achat des Torii miniatures :
- Les prix et les tailles diffèrent du simple au double selon les boutiques, quand j’y étais, les moins chers étaient au village d’en bas et les plus chers au sommet (faut bien les faire monter). Mais j’ai préféré les acheter à un temple situé au milieu de la montée, le prix était très correct (2-3€ de plus qu’en bas), c’était une personne assez âgée authentique et très sympathique et contrairement aux boutiques d’en bas qui avait une file d’attente monstrueuse, on était les seuls à lui commander quelque chose donc ça a été rapide !
- Comme dit ci-dessus, c’était un véritable japonais âgé qui tenait la boutique, donc il ne parlait pas anglais du tout ! Donc, préparez les phrases que vous voulez mettre sur vos Toriis en calligraphie japonaise sinon ça va être une galère de vous faire comprendre !
- Vérifiez bien l’état des Toriis avant de les acheter, quelques-uns sont abimés ou mal peints, une bonne raison en plus de les prendre en milieu de parcours pour avoir le temps de les choisir correctement (dans les boutiques à touristes, ils vous donneront le premier venu et ne s’appliqueront pas sur l’écriture).
- Si vous voyez un objet qui vous plaît sur une des boutiques en route, ne vous dites pas “Je vais y réfléchir et y revenir plus tard”, le circuit du sanctuaire Fushimi Inari Taisha est une boucle, vous ne repasserez probablement pas par le même chemin au retour, sauf en cas d’abandon avant le sommet, évidemment !
Le sommet du Fushimi Inari Taisha
Un peu avant d’arriver tout en haut, on peut apprécier une magnifique vue panoramique sur Kyoto depuis la montagne où nous nous trouvons, l’occasion parfaite pour faire une pause de quelques minutes et de reprendre son souffle.
Sachez aussi que plus on monte haut, plus les Toriis sont de grandes tailles, et également plus abimés malheureusement…
Puis, le moment tant attendu arriva, on atteint le sommet du sanctuaire Fushimi Inari Taisha, enfin ! Au delà du fait qu’on soit heureux d’avoir réussi à monter jusqu’en haut, on est un peu déçu de ce point culminant. On y trouve juste un petit temple peu original et une boutique aux prix exorbitants. Pire encore, l’endroit est entouré de grands arbres qui cachent totalement la vue sur les alentours ! On ne s’attarde donc pas et on redescend, parce que le chemin est encore long.
Le chemin du retour et reste du village
Bien entendu la descente est bien plus aisée que la montée, elle se fait donc aussi plus rapidement. Une fois arrivée en bas et étant en avance, on décide d’aller explorer le village du sanctuaire Fushimi Inari Taisha un peu plus en profondeur. En se baladant dans les petites ruelles, on découvre d’autres temples au style particulier, notamment par leur couleur rouge au lieu d’orange et à leurs animaux uniques (aigles, grenouilles…). On a même trouver des bouddhas dorés, était-ce des temples bouddhistes? Je ne saurais pas vous le dire !
Notre visite du sanctuaire Fushimi Inari Taisha de Kyoto s’est donc achevée ici, on peut le faire en une matinée si on est rapide et qu’on sait où où on va, mais prévoyez une marge de sécurité si possible, ce serait dommage de ne pas profiter de tout ce que le sanctuaire Fushimi Inari Taisha peut vous offrir !
Et même si la visite est gratuite, n’hésitez-pas à laisser une petite donation pour aider à l’entretien des lieux, un tel édifice devrait à tout prix être conservé pour les générations futures !
2 commentaires
bonjour, j’aimerais connaitre la marque et le modele de ton appreil photo si possible?
Hello Yucata, c’est un Nikon D3300 🙂